Publié dans Société

Education - Tenue de la 2e édition du Rallye mathématique

Publié le mercredi, 13 mars 2024

Les mathématiques utiles au quotidien. En plus d’une compétition organisée pour les élèves, c’est l’objectif principal de la tenue du Rallye Mathématique . En effet, il est à sa deuxième édition et tous les établissements scolaires de la Grande île ont été conviés à y participer. La deuxième étape, avant la finale nationale, a été effectuée au Lycée Ampefiloha hier après les phases éliminatoires.

Les écoles ont ainsi envoyé leurs participants, qu’ils soient issus du privé ou des écoles publiques pour la qualification. Il est à noter que les organisateurs ne font pas de distinction au niveau du programme scolaire qu’il suit l’officiel ou non. Selon Ravelonaina Hasina, professeur de Mathématiques,  « le Rallye mathématique a été créé il y a vingt ans et les enfants ont été initiés à l'importance des mathématiques et de leur monde, qui est lié à la vie et occupe une place importante dans l'économie mondiale comme l'intelligence artificielle qui utilise à cent pour cent les maths ». 

Tout est mathématique 

Sans toujours le savoir, nous faisons appel aux mathématiques du matin au soir. Les mathématiques sont incluses dans diverses sciences, car les applications mathématiques se manifestent dans la nature, la technologie, l'architecture, le fonctionnement des machines, les domaines de la construction, la banque, la recherche et la cartographie, ainsi que l'utilisation des mathématiques dans la création de rapports statistiques pour les relations quantitatives. En outre, les maths sont en œuvre quand on est au volant d’une voiture, quand on doit faire 

un créneau. Dans la rue, lorsqu’on circule au milieu d’une foule. En cuisine, quand il faut convertir les proportions pour adapter la recette au nombre de convives ou qu’il faut couper une tarte en parts égales. La distance, les angles, le temps sont tous des maths basiques. Dans un monde de plus en plus cartésien, avoir les bonnes bases en maths peut s’avérer déterminant.

Une session d’échange entre les profs a aussi marqué la journée. Cela a pour objectif de constater l’état de l’apprentissage de cette matière à Madagascar et d’offrir des nouvelles méthodes d’apprentissage et de pédagogie adaptées à la génération actuelle.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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